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     Vous allez sans doute être étonnés mais ce mot oursinge ne désigne pas un mammifère, comme vous pourriez l’imaginer, mais un animal échinoderme des fonds marins.

    Comme vous le savez il y a de nombreux oursins dans les mers et les océans, les uns sont comestibles les autres ne le sont pas, certains sont meilleurs que d’autres… Enfin, bref ! Il fallait bien les distinguer et le nom d’oursin n’était pas suffisant à lui tout seul pour différencier les diverses catégories. oursin.jpg

    Selon les connaisseurs, le meilleur à consommer serait le Grand Echinoidea, d’où son nom qui à l’origine s’écrivait oursin G.E. puis, par inattention et aussi, par utilisation de divers claviers dont principalement celui de l’ordinateur, les majuscules ont disparu ainsi que le point séparatif. L’habitude a donc été prise de l’écrire tout en un seul mot : oursinge, sans indiquer clairement et séparément les deux dernières lettres qui sont le sigle particulier signifiant : Grand Echinoidea. Finalement à l’usage cela eut-été probablement inutile puisque tout le monde le sait !

     

    Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant les semaines 43 et 44 est « oursinge » proposé par Jill-Bill.

     

     

    Photo : Wikipédia

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    La Fatigue

     

    Vous me dites, Monsieur, que j'ai mauvaise mine

     Qu'avec cette vie qu' je mène je me ruine

     Que l'on ne gagne rien à trop se prodiguer.

     Vous me dites enfin que je suis fatigué

     

    Oui je suis fatigué, Monsieur, mais je m'en flatte

     J'ai tout de fatigué, le cœur, la voix, la rate

     Je m'endors épuisé je me réveille las

     Mais grâce à Dieu, Monsieur, je ne m'en soucie pas

     

    Et quand j'm'en soucie, je me ridiculise

     La fatigue souvent n'est qu'une vantardise

     On n'est jamais aussi fatigué qu'on le croit

     Et quand cela serait, n'en a-t-on pas le droit ?

     

    Je ne vous parle pas des tristes lassitudes

     Qu'on a lorsque le corps harassé d'habitudes

     N'a plus pour se mouvoir, que de pâles raisons

     Lorsqu'on a fait de soi son unique horizon

     

    Lorsqu'on n'a rien à perdre, à vaincre ou à défendre

     Cette fatigue-là est mauvaise à entendre

     Elle fait le front lourd, l’œil morne, le dos rond

     Et vous donne l'aspect d'un vivant moribond

     

    Mais se sentir plier sous le poids formidable

     Des vies dont un beau jour on s'est fait responsable

     Savoir qu'on a des joies ou des pleurs dans ses mains

     Savoir qu'on est l'outil, qu'on est le lendemain

     

    Savoir qu'on est le chef, savoir qu'on est la source

     Aider une existence à continuer sa course

     Et pour cela se battre à s'en user le cœur

     Cette fatigue-là, Monsieur, c'est du bonheur

     

    Et sûr, qu'à chaque pas à chaque assaut qu'on livre

     On va aider un être à vivre ou à survivre

     Et sûr qu'on est le port et la route et le guet

     Où prendrait-on le droit d'être trop fatigué ?

     

    Ceux qui font de leur vie une belle aventure

     Marquent chaque victoire en creux sur leur figure

     Et quand le malheur vient y mettre un creux de plus

     Parmi tant d'autres creux, il passe inaperçu.

     

    La fatigue, Monsieur, c'est un prix toujours juste

     C'est le prix d'une journée d'efforts et de luttes

     C'est le prix d'un labour, d'un mur ou d'un exploit

     Non pas le prix qu'on paie mais celui qu'on reçoit.

     

    C'est le prix d'un travail, d'une journée remplie

     Et c'est la preuve aussi qu'on vit avec la vie

     

    Quand je rentre la nuit et que ma maison dort

     J'écoute mes sommeils, et là je me sens fort

     Je me sens tout gonflé de mon humble souffrance

     Et ma fatigue alors, c'est une récompense

     

    Et vous me conseillez d'aller me reposer ?

     Mais si j'acceptais là ce que vous proposez,

     Si je m'abandonnais à votre douce intrigue,

     Mais je mourrais Monsieur, tristement ... de Fatigue.

     

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  • J'ai vu cette vidéo sur un blog ami et je n'ai pas résisté au désir d'en faire profiter ceux qui viennent ici !
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  • Décédé ce jour à 91 ans.
     
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  • Salut Baptiste ! Ouf ! Ca y est… Nous sommes sauvés !

    -      Ainsi que mon dentier !

    -      Mais non… Il a parlé du monde entier, pas de ton dentier !

    -      C’est bien possible. En tout cas heureusement qu’on a un bon président qui s’occupe de tout sans faire de bruit.

    -      Quelle efficacité… Il a sauvé l’Europe, le monde et on ne le voit jamais, on ne l’entend jamais…

    -      Si on ne l’entend pas c’est sans doute qu’il est satisfait de son poste.

    -      Possible… Possible…

    -      Qu’est-ce qu’il a l’air gentil…

    -      Ah bon ? Tu le connais ?

    -      Je l’ai quand même vu une fois à la télé quand le nôtre lui serrait la main. Tiens regarde, il est ci-dessous.

    -      On devrait tous le connaître, puisque c’est notre président à tous. C’est vrai qu’il a l’air gentil !

     

    Le Président de l’Europe :

     

    P.E-jpg

     

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    Un jour, à Oloron Sainte Marie, une camionnette arrivant directement de Slovénie venait lâcher une oursonne destinée, parmi d’autres, au repeuplement des Pyrénées en ursidés, et plus spécialement en ours bruns.

    Aussi, pour réserver un bon accueil à la nouvelle plantigrade, le doyen des ours bruns décida d’organiser une réception dans un coin tranquille du massif. Cetteours.jpg opération s’est renouvelée à chaque occasion similaire. Désormais c’est à tour de rôle que les ours sont chargés de préparer ce gigantesque dîner au moment de chaque nouvelle arrivée.

    Celui qui est désigné pour la soirée s’appelle naturellement l’oursdinateur !

     

    Le mot à définir ou à illustrer pour l’arbre à mots animé par Soakette la Sardine pendant les semaines 43 et 44 est « oursdinateur » proposé par Noxis.

     

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    Salut Baptiste ! Tu as fait le point ?

    -      Oui… le voici :

     

    aaa1.jpg

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  •     luminet.jpg

    Pendant l’émission « les grosses têtes » du 25 octobre, l’invité, l’astrophysicien Jean-Pierre Luminet, auquel Philippe Bouvard posait la question de savoir comment Gérard de Nerval avait anticipé les travaux des astrophysiciens sur le fameux « trou noir », récita une partie du poème de ce poète dont voici un extrait :

     

    Le Christ aux Oliviers.

     

    …/… En cherchant l'œil de Dieu, je n'ai vu qu'une orbite

    Vaste, noir et sans fond, d'où la nuit qui l'habite

    Rayonne sur le monde et s'épaissit toujours ;

    Un arc-en-ciel étrange entoure ce puits sombre,

    Seuil de l'ancien chaos dont le néant est l'ombre,

    Spirale engloutissant les Mondes et les Jours!

     

    Immobile Destin, muette sentinelle,

    Froide Nécessité ! Hasard qui, t'avançant

    Parmi les mondes morts sous la neige éternelle,

    Refroidis, par degrés, l'univers pâlissant,

     

    Sais-tu ce que tu fais, puissance originelle,

    De tes soleils éteints, l'un l'autre se froissant...

    Es-tu sûr de transmettre une haleine immortelle,

    Entre un monde qui meurt et l'autre renaissant ?

     

    O mon père! Est-ce toi que je sens en moi-même ?

    As-tu pouvoir de vivre et de vaincre la mort ?

    Aurais-tu succombé sous un dernier effort

    De cet ange des nuits que frappa l'anathème ?

    Car je me sens tout seul à pleurer et souffrir;

    Hélas! Et, si je meurs, c'est que tout va mourir !"

     

    Nul n'entendait gémir l'éternelle victime,

    Livrant au monde en vain tout son cœur épanché;

    Mais prêt à défaillir et sans force penché,

    Il appela le seul - éveillé dans Solyme:

     

    "Judas ! lui cria-t-il, tu sais ce qu'on m'estime,

    Hâte-toi de me vendre, et finis ce marché:

    Je suis souffrant, ami ! Sur la terre couché...

    Viens ! Ô toi qui, du moins, as la force du crime !"

     

    Mais Judas s'en allait, mécontent et pensif,

    Se trouvant mal payé, plein d'un remords si vif

    Qu'il lisait ses noirceurs sur tous les murs écrites...

    Enfin Pilate seul, qui veillait pour César,

    Sentant quelque pitié, se tourna par hasard:

    "Allez chercher ce fou !" dit-il aux satellites.

     

    C'était bien lui, ce fou, cet insensé sublime...   390PX-~1

    Cet Icare oublié qui remontait les cieux,

    Ce Phaéton perdu sous la foudre des dieux,

    Ce bel Atys meurtri que Cybèle ranime !

     

    L'augure interrogeait le flanc de la victime,

    La terre s'enivrait de ce sang précieux...

    L'univers étourdi penchait sur ses essieux,

    Et l'Olympe un instant chancela vers l'abîme.

     

    "Réponds! criait César à Jupiter Ammon,

    Quel est ce nouveau dieu qu'on impose à la terre ?

    Et si ce n'est un dieu, c'est au moins un démon..."

     

    Mais l'oracle invoqué pour jamais dut se taire;

    Un seul pouvait au monde expliquer ce mystère:

    Celui qui donna l'âme aux enfants du limon.

     

    Gerard de Nerval – 1808 – 1855.

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    Le but du jeu est d’encercler le chat en cliquant sur les ronds.

    Il faut s’y prendre de loin car il est très malin, mais on y arrive. La preuve : j’ai aux environs de 60% de réussite.

       

     

    http://www.gamedesign.jp/flash/chatnoir/chatnoir.html

     

     

    La preuve par l'image :

    .

    chat.png-

     

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    L'art de gouverner ne consiste pas à rendre souhaitable ce qui est possible. Il consiste à rendre possible tout ce qui est souhaitable.(Cardinal Marty)

     

    Messieurs, cet homme donne peut-être l’impression d’être un idiot, il se comporte peut-être comme un idiot, mais ne vous y fiez pas, il est profondément idiot.  (Groucho Marx)

     

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