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Encore Personne - Pour me rendre à mon bureau.
La mise en scène de celui-ci est, à mon avis, particulièrement réussie :
Le Journal de PERSONNE
(L'actualité scénarisée et traitée par l'humour et la dérision.)-
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Georges Brassens chante les chansons de sa jeunesse (deux 33 tours enregistrés en 1980)
"Pour me rendre à mon bureau" (Paroles et musique de Jean Boyer)-
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Pour me rendre à mon bureau, / J'avais acheté une auto: / Une jolie traction-avant / Qui filait comme le vent. / C'était en juillet 39, / Je me gonflais comme un bœuf / Dans ma fierté de bourgeois / D'avoir une voiture à moi.
Mais vint septembre / Et je pars pour la guerre. / Huit mois plus tard, en revenant, / Réquisition de ma onze chevaux légère / Nein verboten provisoirement.
Pour me rendre à mon bureau / Alors j'achète une moto: / Un joli vélomoteur, / Faisant du quarante à l'heure. / À cheval sur mon teuf-teuf, / Je me gonflais comme un bœuf / Dans ma fierté de bourgeois / De rentrer si vite chez-moi.
Elle ne consommait presque pas d'essence, / Mais presque pas, c'est encore trop. / Voilà qu'on me retire ma licence. / J'ai dû revendre ma moto.
Pour me rendre à mon bureau / Alors j'achète un vélo: / Un très joli, tout nickelé, / Avec une chaîne et deux clés. / Monté sur des pneus tout neufs / Je me gonflais comme un bœuf / Dans ma fierté de bourgeois / D'avoir un vélo à moi.
J'en ai eu coup sur coup une douzaine, / On m'les volait périodiquement. / Comme chacun d'eux valait le prix d'une Citroën, / Je fus ruiné très rapidement.
Pour me rendre à mon bureau / Alors j'ai pris le métro. / Ça ne coûte pas très cher / Et il y fait chaud l'hiver. / Alma, Iéna et Marboeuf, / Je me gonflais comme un bœuf / Dans ma fierté de bourgeois / De rentrer si vite chez-moi.
Hélas par économie de lumière, / On a fermé bien des stations / Puis ce fut ce fut la ligne toute entière / Qu'on supprima sans rémission
Pour me rendre à mon bureau / J'ai mis deux bons godillots / Et j'ai fait quatre fois par jours / Le trajet à pied aller-retour / Les Tuileries, le Pont-neuf, / Je me gonflais comme un bœuf / Fier de souffrir de mes cors / Pour un si joli décor
Hélas bientôt je n'aurai plus d'godasses / Le cordonnier ne r'semelle plus / Mais en homme prudent et perspicace / Pour l'avenir j'ai tout prévu:
Je vais apprendre demain / À me tenir sur les mains. / J'irai pas très vite bien sûr / Mais je n'userai plus d'chaussures. / J'verrai l'monde de bas en haut. / C'est peut-être plus rigolo. / J'y perdrai rien par surcroît / Il est pas drôle à l'endroit
Tags : brassens, chanson
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Commentaires
6New DawnDimanche 4 Novembre 2012 à 07:56Cette jolie personne énonce une triste ralité , mais pourquoi s'en tenir aux personnes de gauche , la droite a aussi son lot de loosers
M'étonne que cette jolie Personne mange au Mc Do...
Quant à ses chaussures, ce ne sont pas des godillots !!!
Ah ! Cette guerre 39-45 a restreint les transports... et pas qu'amoureux :-)
GROS BECS Guy.
Chanson de Brassens inconnue de moi mais elle est superbe et presque d'actualité.
Mission possible c'est bien parti.
Bon week end Peut être sans pluie hihihihi
Mission impossible, lol c'est le cas la vidéo ne démarre pas, je repasserai plus tard en auto avec Georges ! Merci Peut-être !!!
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je ne connaissais pas et pourtant dieu sais si je suis fan de Brassens!!!
presque d'actualité au point ou l'on va !!
merci guy